Moi, moi et François B

De qui ?
Clément Gayet, mise en scène de Stéphane Hillel.
                                                                                                                                                      

De quoi ça parle ?
Le comédien François Berléand se réveille soudainement dans une pièce qui ressemble à une agence de voyages. Mais sans porte, ni fenêtre, seulement un curieux individu qui lui annonce qu'il s'appelle Vincent, qu'il est auteur... et que nous sommes actuellement enfermés dans sa tête !

Et alors ?
Une excellent surprise et un régal que cette pièce.

Pour ma part, je suis complètement entrée dans l'univers barré proposé par ce spectacle, à la fois ode au théâtre et délicieuse satire de ses codes. Bien sûr le thème de l'écriture a déjà été maintes fois abordé sur les planches, mais rarement, en tous cas pour moi, avec cette fraîcheur.
Le décor ? Un bijou de curiosité. La mise en scène ? Décalée, pour coller à l'atmosphère générale de cet ovni théâtral.

Ici, on enchaîne les mises en abîme, au risque de perdre le spectateur (quelques secondes seulement, je vous rassure). Le texte est drôle, original, et défendu avec brio par une distribution étincelante.

On retrouve avec bonheur Sébastien Castro, et on découvre dans la foulée un François Berléand cocasse, plein d'une belle auto-dérision, nécessaire à la thématique de la pièce.

On sort du Théâtre Montparnasse le sourire aux lèvres et la tête qui gamberge encore agréablement...


Pour qui ?
- Pour les théâtrophiles qui n'ont pas peur de voir les codes se casser, ou qui ont besoin de renouveau.
- Les fans de Sébastien Castro : il y est si croustillant !




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