Les 3 Mousquetaires

De qui ?
Dominic Champagne et René Richard Cyr.
                                                                                                                                                      

De quoi ça parle ?
Librement inspirée du roman de Dumas, c'est l'épopée du jeune d'Artagnan et de ses amis Athos, Porthos et Aramis pour sauver l'honneur de la Reine et défaire le stratagème du vil Cardinal de Richelieu.


Et alors ?
Un bon divertissement.

Dès les premières minutes le ton est donné : les chorégraphies sont absolument bluffantes, dynamiques à souhait. Les chansons, "catchy", faciles à retenir et à entonner avec la troupe. Le décor se compose de quatre colonnes rotatives, qui mises bout à bout forment un écran, mais peuvent aussi se disperser pour donner de la profondeur et de nouvelles possibilités.
J'ai trouvé l'ensemble particulièrement réussi, notamment grâce au fait que l'ambiance et les effets sont différents d'un tableau à l'autre. Il se passe constamment quelque chose de nouveau ! Un soin tout particulier a été apporté à l'esthétisme des numéros : lumières, couleurs... jusqu'au costumes, très stylisés, entre design historique et matériaux modernes.

Un peu dommage, la deuxième partie est beaucoup moins agréable que la première : l'histoire s'essouffle, et les numéros solos se succèdent sans réelle cohérence. On atteint l'apogée du "wtf" sur la chanson réservée au Duc de Buckingham, un tableau plus proche d'un nightclub londonien gay que de la narration qui nous préoccupe.

On peut aussi déplorer le cliché, tel un hommage au sketch de Gad Elmaleh sur les comédies musicales, de chaque apparition des méchants (oui, c'est bien ça, avec des habits de méchants et des lumières de méchants). Une volonté nette de simplifier l'histoire s'entrevoit, de façon à être accessible au plus large public.

Un dernier point, la distribution : comme les adolescentes venues en nombre dans le public, j'étais par avance émoustillée de voir les beaux Damien Sargue et Olivier Dion. S'ils sont tous deux très convaincants dans leurs rôles respectifs, c'est finalement David Ban qui m'a le plus charmé : sa voix, son jeu, font de lui un irrésistible et viril Porthos.



Pour qui ?
- Un public familial y trouvera son compte et son plaisir.
- Les adolescentes, en particulier, y trouveront de quoi rêver un peu.
- Les afficionados du musical y trouveront une scénographie qui vaut le détour, au moins sur tout le premier acte.


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