Le rouge et le noir, l'opéra rock

De qui ?
de Zazie, Vincent Baguian, d'après Stendhal.



                                                                                                                                               

De quoi ça parle ?
Julien Sorel, né pauvrement mais instruit, est engagé chez la famille de Rênal au service des enfants. Rapidement, une passion s'installe entre lui et la jolie maîtresse de maison, conduisant au renvoi du jeune homme, qui réalise qu'il doit s'élever et changer sa condition sociale.


Et alors ?

Le Rouge ?

  • L'idée de mettre en spectacle un roman pour le moins complexe (que personnellement, j'ai laissé tomber après la première partie). On permet ainsi à une nouvelle génération de découvrir un des plus grands classiques de la littérature française. 
  • La distribution : beaucoup d'originalité dans les voix et les interprètes choisis pour ce spectacle. On est loin des timbres que l'on entend habituellement en comédie musicale. Mention spéciale pour Yoann Launay en narrateur, et Haylen, aux graves pénétrants.
  • Les costumes : entre style d'époque et étoffe moderne, l'équilibre est réussi. Les protagonistes, surtout les dames, affichent des tenues magnifiques. Les robes de bal feront des envieuses !
  • La musique : c'est de loin ce qui m'a le plus enthousiasmé sur ce show. Les mélodies sont "catchy" à souhait, le côté rock est bien présent, et surtout, le groupe en live assure à 200% tout au long du spectacle. Les musiciens sont, de plus, "intégrés au décor" : un régal de les voir se donner à fond !


Le noir ?

  • Le décor/les effets spéciaux : hormis la surélévation qui sert de seconde scène, pour les musiciens, je n'ai pas accroché du tout au décor. Quatre écrans pivotent, étalant des éléments en deux dimensions pour former les différents lieux de l'action. Il y a bien un côté "livre", idée intéressante, mais qui au final m'a parue franchement inesthétique. Certains effets, probablement, tentent la carte de l'humour, mais tombent à l'eau (scène du dîner, scène des chevaux). Quant aux éclairages, attention les yeux, on frôle parfois la crise d'épilepsie. 
  • Le jeu des comédiens : s'ils sont tous de bons chanteurs, les scènes parlées ne sont pas du même niveau. Le personnage principal notamment a de longs monologues, passant par des émotions fortes de colère, de révolte, qui ne fonctionnent que lorsqu'il chante. 




Pour qui ?
- Un public familial, avec beaucoup d'ados, qui semblent très impatientes de se plonger dans les pages de ce roman de Stendhal revisité (ou dans les yeux du joli Côme, c'est selon).













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