Priscilla, folle du désert


De qui ?
mise en scène de Philippe Hersen.



De quoi ça parle ?
Dick travaille dans un club transformiste de Sydney, où il est la vedette. Jusqu'au jour où son passé le ratrappe, d'un coup de fil : sa femme et son fils de 7 ans, qui vivent au fin fond du désert australien, le réclament. Voilà Dick et deux collègues embarqués dans un road trip festif...

Et alors ?
C'est avec une vague indifférence mais surtout pas la moindre idée de ce j'allais voir que j'ai abordé ce spectacle (le film ne m'a jamais vraiment tenté).

La découverte fut fort agréable ! Ce show semble avoir été monter par des maîtres dans l'art du kitsch. Ici le mot d'ordre semble être "Plus y a de paillettes, plus c'est chouette", adage auquel je me sens moi-même particulièrement attachée. On en prend littéralement plein les yeux, avec des costumes absolument grandioses, et par dizaines car ils changent quasiment à chaque scène. La star du show, c'est évidemment la fameuse Priscilla... que je laisse les novices découvrir par eux-mêmes, je m'en voudrais de gâcher la surprise.

Les tableaux s'enchaînent, sans répit, festival de rythme et de couleurs... L'histoire en parait presque secondaire, même si elle permet régulièrement d'aborder le thème de la tolérance, avec humour ou émotion.

Côté bande-son, c'est une accumulation de tubes, revisités par un trio de divas aux voix chaleureuses. Les personnages poussent aussi la chansonnette, plutôt bien : j'ai un faible pour le timbre grave de David Alexis (vu dans Le bal des vampires ou encore Oliver Twist).

En bref, un excellent moment, que je recommande, cependant pour un public averti : la grivoiserie venant ponctuer ce show impose d'y emmener des esprits ouverts.

Pour qui ?
- A voir entre copines pour une soirée débridée !
- Les fans de transformisme.












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