Les Choristes


De qui ?
de Christophe Barratier.












De quoi ça parle ?
C'est l'après-guerre et faute d'un meilleur emploi, un passionné de musique se retrouve surveillant dans un internat dirigé d'une main un peu trop ferme. En formant une chorale, le pion trouvera un moyen de canaliser l'énergie de ses jeunes élèves, en particulier celle de Morhange, petit chanteur prodige.


Et alors ?

A moins d'avoir habité une grotte durant l'année 2004, vous n'avez pas pu passer à côté du phénomène des Choristes... J'avais 17 ans, vu le film 3 fois au cinéma et mon âge ne me permettait qu'à moitié d'assumer un béguin certain pour Jean-Baptiste Maunier et sa voix d'or.

Une bien bonne idée que de monter un spectacle autour de cette histoire touchante et de cette partition fabuleuse. C'est avec beaucoup d'espoir donc, et de joie que je me suis rendue à une des dernières répétitions générales du show.
Devant un panel restreint de spectateurs et journalistes, le metteur en scène Christophe Barratier s'installe en salle en compagnie de son oncle Jacques Perrin et de son cousin Maxence, qui jouait il y a 13 ans l'adorable "Pépinot" dans le film...

Le rideau se lève sur une évidence : l'oeuvre originale a été finement repensée, retravaillée pour lui donner une dimension de comédie musicale dès l'ouverture. Des chansons ont été ajoutées, souvent des tableaux d'exposition permettant à chaque personnage de se présenter.

Les décors reprennent ingénieusement les images fortes du film : la forêt, la grille sinistre de l'internat, le bâtiment et sa cour austères, la salle de classe... Un joli jeu de lumières vient harmoniser le tout.

La distribution est éclectique... Difficile de ne pas comparer ces comédiens à Gérard Jugnot et François Berléand... et difficile de juger sur une séance de travail, puisqu'il s'agissait encore d'une répétition à ce stade.

Sortent du lot le jeune Morhange, à la voix pure et cristalline, Jean-Pierre Clami touchant dans le rôle du concierge, et Victor Le Blond, qui reprend très justement le personnage de Mondain, l'élève rebel au regard inquiétant.

Le personnage que l'on retient, que l'on attend, que l'on admire le plus : les chansons de Bruno Coulais, indémodables, mélodiquement sublimes, et brillamment interprétées par ce choeur d'enfants, la Maîtrise des Hauts-de-Seine. Frissons garantis.


Pour qui ?
- Ceux qui ont adoré ce film, comme ceux qui ne l'ont pas vu.
- La sortie idéale en famille.














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