Un certain Charles Spencer Chaplin

De qui ?
De Daniel Colas
                                                                             
                                           



De quoi ça parle ?
Un biopic sur le grand Charlot.

 Et alors ?
Un pari risqué, la vie d'un des plus grands cinéastes, mise en scène au théâtre. Des anecdotes sur l'artiste, côté privé, côté comédie, côté politique. Un rôle principal énergiquement tenu par Maxime d'Aboville.
Et c'est tout.
Je suis complètement restée sur ma faim, le reste de la distribution fonçant régulièrement dans le sur-jeu (Mme Normand, Mère de Chaplin, Oona Chaplin... un festival). L'émotion est perdue, et les scènes s'allongent, vides.
La mise en scène m'a étonnée. Pas dans le bon sens du terme. On a parfois l'impression d'assister à un exercice de théâtre, plus qu'à une pièce sur une grande scène parisienne. La narration est décousue, sans réelle explication, sans but : on commence sur une année, pour bondir de 40 ans dans le passé, on dépassera finalement notre point de départ, et les scène qui suivent (déjà signalé : interminables) mène à la conclusion où l'on change de point de vue... What ?

Les utilisations cinématographiques sont les passages les plus réussies de cette pièce : la reconstitution de la boxe de Charlot, très sympathique, et le final, marqué de la légèreté et de la poésie qui font quitter la salle sur un sourire, tout de même.


Pour qui ?
-Ceux qui veulent en savoir plus sur Chaplin d'une manière plus originale qu'en ouvrant wikipédia

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