Huckleberry Finn

De qui ?
Didier Bailly et Hélène Cohen, d'après Mark Twain.




De quoi ça parle ?
Le jeune Huck, élevé par sa tante, redoute le jour où son père reviendra le chercher. Tant et si bien, qu'il finit par prendre la décision de fuir. Le même jour, l'esclave Jim prend la même décision, voulant gagner sa liberté et racheter sa femme et sa fille. Les deux protagonistes vont être réunis par le destin et le fleuve du Mississippi.


Et alors ?
Une adaptation délicate, celle d'une oeuvre adressée à la jeunesse mais dont les thématiques et rebondissements sont sombres, abordant sans détour l'alcoolisme, la violence, l'esclavage.

Le spectacle prend le parti de suivre les deux axes, celui, léger, de l'enfant espiègle aux multiples aventures, juxtaposé à celui qui plonge le personnage dans de véritables interrogations (le bien et le mal, le racisme) ou terreurs (la mort par noyade ou fusillade, l'ombre de son père qui pourrait le chercher et le tuer).
On passe de l'un à l'autre, tantôt amusé par les remarques de Huck, ou la belle amitié qui l'unit à Jim, tantôt ému lorsque nos personnages traversent de douloureuses épreuves.

La mise en scène, dans cette salle intimiste, allie de jolis effets de marionnettes, un décor à cachette, et un jeu de lumières efficace.

Enfin, la distribution est l'élément le plus puissant de la pièce, chacun incarnant avec justesse son personnage et ses chansons : Alain Payen en narrateur, Joël O'Cangha en Jim, et Morgan L'Hostis dans le rôle du jeune Huck.

Pour qui ?


- En famille (avisée)
- Les fans de Twain, que cette adaptation fidèle réjouira

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