Chapitre XIII

De qui ?
de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino.




















De quoi ça parle ?
Un auteur part s'isoler dans un Monastère pour trouver l'inspiration et terminer son dernier roman, une fiction historique où les supplices médiévaux s'enchaînent. Et soudain, les religieux qui l'entourent se mettent à disparaître, assassinés froidement et mis en scène comme dans le livre que notre héros tente d'achever.

Et alors ?
Azzopardi et Danino : duo incontournable qui propose pour notre plus grand bonheur un théâtre immersif, en poussant toujours au maximum les possibilités que cela génère.
La Dame Blanche en était un parfait exemple, nous entraînant dans une histoire d'horreur dès le seuil de la salle de spectacle.

On retrouve de cette atmosphère extrême et réjouissante dans Chapitre XIII, où les codes du thriller et de l'épouvante sont au rendez-vous.

Un décor soigné, signature de la talentueuse Juliette Azzopardi, et des effets spéciaux magiques, comme on en voit peu au théâtre, nous éblouissent depuis notre fauteuil.
Le propos permet d'instaurer quelques artifices gores, sanglants, superbes de réalisme.

La mise en scène, outre ses tours de magie et litres d'hémoglobine, joue beaucoup sur la lumière, les effets de brume, les flashs stroboscopiques.
C'est un film sur scène, en 4D : les personnages apparaissent dans la fumée qui envahit toute la salle, les faisceaux d'une lampe torche nous déplacent dans une cave du Monastère, tous nos sens participent à ce divertissement.

Un bémol, à mon goût, avec l'histoire de cet auteur de romans, dont le fil regorge de trop de rebondissements : on se délecte plus de la forme que du fond.


Pour qui ?
- Pour un public averti et amateur de films d'horreur !
- Ceux qui ont une envie d'originalité et de frisson.



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