De qui ?
De et avec Xavier Lemaire.
De quoi ça parle ?
Et alors ?
Pour qui ?
Une conférence/spectacle sur la mise en scène, sa définition, ses tenants et ses aboutissants, autour d'une mise en pratique sur la scène d'ouverture du Médecin malgré lui de Molière.
J'aime l'idée d'un spectacle sur les spectacles.
Cette pièce de Xavier Lemaire, très écrite, mais délivrée avec beaucoup de naturel, a tout d'une conférence ludique sur l'art de la mise en scène.
Le metteur en scène, lui-même acteur dans le rôle du conférencier, a l'habile idée de parsemer son propre discours de citations (Antoine, Mnouchkine), qui rendent plus digeste l'aspect plus historique de son récit. C'est intéressant, mais un peu long.
Les "illustrations", cette scène de Molière rejouée avec différentes intentions, sont la partie la plus réjouissante, avec une belle gradation : on part d'une version classique, un peu surjouée, passant par une plus symbolique, jouant sur les codes avec dérision, pour finir sur l'apothéose, moderne et dépoussiéré.
C'est dans ce final que l'on apprécie au mieux le potentiel des deux comédiens, Isabelle Andréani et Franck Jouglas, tous deux hilarants en Martine et Sganarelle des temps modernes.
Un petit bémol : les interludes visant à expliquer le vocabulaire du théâtre par les personnages des régisseurs, cassent le rythme et l'humour de l'ensemble. Ils nous séduisent bien plus en dehors de ces explications scolaires et caricaturales.
Cette pièce de Xavier Lemaire, très écrite, mais délivrée avec beaucoup de naturel, a tout d'une conférence ludique sur l'art de la mise en scène.
Le metteur en scène, lui-même acteur dans le rôle du conférencier, a l'habile idée de parsemer son propre discours de citations (Antoine, Mnouchkine), qui rendent plus digeste l'aspect plus historique de son récit. C'est intéressant, mais un peu long.
Les "illustrations", cette scène de Molière rejouée avec différentes intentions, sont la partie la plus réjouissante, avec une belle gradation : on part d'une version classique, un peu surjouée, passant par une plus symbolique, jouant sur les codes avec dérision, pour finir sur l'apothéose, moderne et dépoussiéré.
C'est dans ce final que l'on apprécie au mieux le potentiel des deux comédiens, Isabelle Andréani et Franck Jouglas, tous deux hilarants en Martine et Sganarelle des temps modernes.
Un petit bémol : les interludes visant à expliquer le vocabulaire du théâtre par les personnages des régisseurs, cassent le rythme et l'humour de l'ensemble. Ils nous séduisent bien plus en dehors de ces explications scolaires et caricaturales.
- Idéal pour les scolaires (adolescents) et jeunes amateurs de théâtre.
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