De qui ? Elodie Menant, d'après Stefan Zweig. |
Irène vit son quotidien de femme au foyer rangée auprès de ses enfants et son mari. Tout du moins en apparence, car elle s'éclipse tous les mercredis pour retrouver Edouard, qui est peut-être bien plus que son professeur de piano. Jusqu'au jour où Elsa, la compagne de son amant, vient menacer Irène de tout dévoiler à son mari.
Et alors ?
J'avais entendu tant de bien de ce spectacle... Des compliments, je dois l'avouer, mérités !
On est d'abord pris au dépourvu par un étrange décor, représentation d'une maison dont certains murs sont manquants, ou mobiles. On se sent un peu comme un voyeur, découvrant cette femme, son mari, son quotidien, et son secret.
La force de cette pièce réside surtout dans sa narration, rythmée de bout en bout, et dans son atmosphère qui s'installe dès les premières minutes : l'angoisse du personnage principale, le doute sur sa santé mentale, sa destruction à petit feu.
Le jeu des comédiens porte cette ambiance si particulière de thriller. Mention spéciale à l'interprète d'Irène, Hélène Degy (qui fut aussi la superbe coiffeuse dans "Dernier coup de ciseaux") : elle brille de justesse et de grâce, passant du rire aux larmes, du léger stress à la panique, captivante.
Pour qui ?
- Les amateurs de Zweig, cela va sans dire.
- Vous et votre moitié, que vous ayez ou non quelque chose sur la conscience.
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