De qui ? |
L'ambiance parait curieusement intimiste dès
la première scène, avec sa lumière tamisée, sa musique feutrée, son pianiste
discret, et ses deux personnages qui s'apprivoisent.
La mise en scène, signée Anne Bouvier, efficace et sobre,
s'oriente autour de quelques accessoires, vêtements qui évoquent le luxe et la
richesse du milieu.
La relation des protagonistes, toute en
pudeur et en tendresse, nous gagne peu à peu, prétexte au récit de l'enfance et
des douleurs de Miss Simone, que l'on découvre au fil de ce biopic théâtral
magnifiquement interprété.
Valentin de Carbonnières, le sublime Dorian
Gray de Thomas le Douarec, arbore ici une imposante moustache qui fait oublier
son physique de jeune premier, mais pas sa formidable présence scénique et son
jeu remarquable.
Face à lui, Jina Djemba, charismatique et
gracieuse, porte le masque d'une chanteuse à qui elle n'a rien à envier : sa
voix est envoûtante, donnant tout son impact à cette parenthèse musicale, qu'on
savoure et qui passe comme un rêve.
- Les amateurs de voix exceptionnelles
- Les fans de biopic
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