Le cercle des Illusionistes

De qui ?
D'Alexis Michalik                                                                
           
                               



De quoi ça parle ?
Décembre rencontre Avril, qu'il drague autour d'un match de foot, en lui parlant de sa passion d'enfance pour la magie. La jolie demoiselle l'emmènera alors dans les ruines d'un théâtre parisien, sur les traces du magicien Robert-Houdin, et d'autres sorciers au fil du temps.


 Et alors ?
Quand on a entendu tant de bien d'une pièce et d'un auteur, l'attente est là.
Pari audacieux, pari remporté pour le "Cercle des illusionistes".

Le début de cette pièce hors-norme, c'est un peu comme regarder "Game of Thrones" : il y a beaucoup de personnages, d'intrigues parallèles, et on a du mal à se repérer. On s'accroche parce qu'on veut comprendre, on veut savoir !
Le rythme, un peu mou sur le premier tiers, finit par s'envoler complètement (pour moi, ce fut avec le personnage de Georges).

Le jeu ? Impeccable. Mentions spéciales aux deux femmes de cette distribution de choc, Clotilde Daniault, juste et drôle, et Maud Baecker, ravissante.

La narration, à la "Retour vers le futur", nous tient captifs, appuyant sur les cordes sensibles : le destin, la fatalité, la magie des coïncidences, la magie tout court. Mieux encore, on oscille en permanence entre fiction historique et poésie.

J'en ressors, remplie d'un sentiment rare de félicité : finalement, on vient de me rappeler que la magie peut naître partout, en n'importe qui, que l'homme est capable des plus belles illusions. Et cela place sans aucun doute M. Michalik en membre particulier de son cercle de magiciens.


Pour qui ?
-Pour tous : la magie, c'est fédérateur.

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