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De quoi ça parle ?
Bernard est un petit veinard, mais un veinard sournois : il alterne sa vie en tant que polygame, avec trois hôtesses de l'air aux plannings opposés par le décalage horaire. Chaque fille ignore l'existence des deux autres. Seuls Robert, l'ami de Bernard, et Berthe la bonne, sont dans la confidence, et l'aident au mieux pour couvrir ses arrières quand l'une des hôtesses ne peut finalement pas décoller...
Boeing Boeing, ça n'est ni plus ni moins que la pièce française la plus jouée au monde, selon le livre des records. Paris, Londres, New York, le spectacle créé en 1960 par Marc Camoletti a fait le tour du monde. Une longévité qui s'explique notamment par l'atmosphère cocasse et intemporel de cette comédie de boulevard : les noms prennent un coup de vieux, on les change, la situation quant à elle reste rocambolesque et amusante !
La version qui fait son grand retour à Paris cette saison nous est proposée avec une mise en scène faussement simple, de Philippe Hersen. Tout y est en noir et blanc, du décor aux costumes, en passant par les accessoires et perruques, et nous plonge grâce à un prologue sur écran, au coeur des années 60. Le spectateur voyage dans le temps de suite, projeté dans la réalité de cet architecte beau-parleur et de ses trois conquêtes.
Le jeu est volontairement excessif, comme on imagine que la pièce devait être un peu à l'époque, notamment grâce aux personnages de Berthe et Robert (Véronique Demonge et Thierry Samitier), la bonne et l'ami, dont l'excès et les grimaces génèrent beaucoup de rires parmi le public.
Les hôtesses, toutes plus jolies les unes que les autres, font face à Franck Leboeuf dans le rôle de Bernard, qu'il incarne simplement et sobrement. Le sur-jeu général, le côté "too much", jusqu'aux maquillages (eux aussi en noir et blanc) permet à chacun de trouver sa place.
Quand on s'interroge sur la morale de l'histoire, à première vue si amorale, on discerne un second niveau de lecture. Notre personnage principal finira par trouver le véritable amour de sa vie, mais après avoir été largué et cocu à son tour. Malgré leur apparence naïve, ce sont finalement ces demoiselles qui vont décider de leur destin, et de celui de leur amant volage.
Le girl power des sixties, en quelque sorte.
La version qui fait son grand retour à Paris cette saison nous est proposée avec une mise en scène faussement simple, de Philippe Hersen. Tout y est en noir et blanc, du décor aux costumes, en passant par les accessoires et perruques, et nous plonge grâce à un prologue sur écran, au coeur des années 60. Le spectateur voyage dans le temps de suite, projeté dans la réalité de cet architecte beau-parleur et de ses trois conquêtes.
Le jeu est volontairement excessif, comme on imagine que la pièce devait être un peu à l'époque, notamment grâce aux personnages de Berthe et Robert (Véronique Demonge et Thierry Samitier), la bonne et l'ami, dont l'excès et les grimaces génèrent beaucoup de rires parmi le public.
Les hôtesses, toutes plus jolies les unes que les autres, font face à Franck Leboeuf dans le rôle de Bernard, qu'il incarne simplement et sobrement. Le sur-jeu général, le côté "too much", jusqu'aux maquillages (eux aussi en noir et blanc) permet à chacun de trouver sa place.
Quand on s'interroge sur la morale de l'histoire, à première vue si amorale, on discerne un second niveau de lecture. Notre personnage principal finira par trouver le véritable amour de sa vie, mais après avoir été largué et cocu à son tour. Malgré leur apparence naïve, ce sont finalement ces demoiselles qui vont décider de leur destin, et de celui de leur amant volage.
Le girl power des sixties, en quelque sorte.
- Parents et grands-parents vont se régaler
- Votre pote un peu macho, qui sera ravi de voir jouer un champion du monde sur les planches, et de découvrir les trois comédiennes à son bras.
- Votre pote un peu macho, qui sera ravi de voir jouer un champion du monde sur les planches, et de découvrir les trois comédiennes à son bras.
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