De qui ?
Lars Norén, mise en scène de Marcial di Fonzo Bo
De quoi ça parle ?
Un couple dans une grande et belle maison. Deux voisins, invités pour assister à leur conflit, s'y intéresser, s'y mêler. Une explosion de désirs, de violences conjugales et d'interrogations sur l'équilibre mentale des protagonistes, s'en suit.
Et alors ?
Attirée par la distribution, j'étais impatiente (et émoustillée, avouons-le), de découvrir "en vrai" Messieurs Duris et Ulliel.
J'ai été, au final, plus séduite par Marina Foïs en petite tenue.
Je n'ai pas accroché aux personnages, que j'ai trouvé inconsistants, fades. Pourtant, avec de telles thématiques... C'est peut-être bien cela qui m'a gênée.
On parle de folie, mais dans la sobriété : lui semble traverser des séquences bipolaires, elle oscille dans des états d'esprit variés sans que l'on ait plus d'explications. On parle de violence, mais on ne la voit pas assez, elle n'est qu'en retenue ou sous-jouée. On parle d'amour mais sans passion, elle n'apparaît que par bribes trop fines, ou récitée monocordialement.
Je garderais un joli souvenir cependant du décor, imposant et tourbillonant, évoquant une sorte de prison grande ouverte ; et un moment agréable offert par Anaïs Demoustier, dans son rôle de voisine ingénue, qui a été pour moi la plus convaincante et dont la voix charme.
Pour qui ?
-Il doit y avoir un public qui y verra un bijou de complexité. Mais pas moi.
-Les admirateurs de Romain Duris et/ou Gaspard Ulliel, parce que c'est quand même cool de les voir sur scène pour une fois.
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