Misery

De qui ?
d'après Stephen King.



De quoi ça parle ?
L'auteur Paul Sheldon a de la chance : alors qu'il vient d'avoir un terrible accident de voiture, sa fan numéro 1 lui sauve la vie et le ramène chez elle pour qu'il retrouve des forces. Jusqu'à ce qu'elle découvre que son écrivain préféré a écrit le dernier tome de son roman fétiche, Misery.


Et alors ?
Fan inconditionnelle de King, je me rue dès que possible sur les adaptations de ses oeuvres (pensée émue pour le musical tiré de Carrie...!).

Myriam Boyer est parfaite en Annie Wilkes, digne héritière de Kathy Bates pour ce personnage doucereux et inquiétant.

Sa maison, décor d'un huis-clos dérangeant entre les deux protagonistes, propose une scénographie sobre et astucieuse qui sert l'histoire : un jeu d'écrans invite au voyeurisme et à la promiscuité, comme la prison dans laquelle Paul Sheldon est devenu le pantin de sa plus grande admiratrice.

Ce duo s'affronte sur les thématiques présentes dans le livre original, la création littéraire et et le fanatisme. Et le nom du livre qui les unit, Misery, résonne comme un destin commun à ces deux êtres, chacun torturant l'autre comme il peut.

Un seul bémol, l'épilogue, qui tranche avec le ton de la pièce de manière trop brusque et nous laisse... sur notre fin.


Pour qui ?
- Ceux qui méconnaissent Stephen King, pour cette entrée en matière troublante.
- Ses fans ne manqueront pas cette adaptation et cette nouvelle Annie pleine de justesse

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