Miss Nina Simone

De qui ?
D'après le roman de Gilles Leroy.





















De quoi ça parle ?
Au travers du regard de son homme à tout faire, nous découvrons l'artiste Nina Simone à la vie, celle d'une femme au destin hors du commun, seule, bipolaire, alcoolique, combative et attachante.

Et alors ?
L'ambiance parait curieusement intimiste dès la première scène, avec sa lumière tamisée, sa musique feutrée, son pianiste discret, et ses deux personnages qui s'apprivoisent.

La mise en scène, signée Anne Bouvier, efficace et sobre, s'oriente autour de quelques accessoires, vêtements qui évoquent le luxe et la richesse du milieu.

La relation des protagonistes, toute en pudeur et en tendresse, nous gagne peu à peu, prétexte au récit de l'enfance et des douleurs de Miss Simone, que l'on découvre au fil de ce biopic théâtral magnifiquement interprété.

Valentin de Carbonnières, le sublime Dorian Gray de Thomas le Douarec, arbore ici une imposante moustache qui fait oublier son physique de jeune premier, mais pas sa formidable présence scénique et son jeu remarquable.

Face à lui, Jina Djemba, charismatique et gracieuse, porte le masque d'une chanteuse à qui elle n'a rien à envier : sa voix est envoûtante, donnant tout son impact à cette parenthèse musicale, qu'on savoure et qui passe comme un rêve.




Pour qui ?
Les amateurs de voix exceptionnelles
- Les fans de biopic

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