Les vibrants

De qui ?

Aïda Asgharzadeh, mise en scène de Quentin Defalt.







De quoi ça parle ?
Pendant la guerre de 14-18, Eugène reçoit un éclat d'obus au visage. Défiguré, il se retrouve dans un centre hospitalier accueillant d'autres "gueules cassées", et entre chirurgie réparatrice et théâtre, reprend peu à peu goût à la vie. Retenu pour le rôle de Cyrano de Bergerac, il s'apprête à fouler les planches avec son ancienne compagne, rêvant de la reconquérir. 

Et alors ?
Une atmosphère feutrée, un bond dans le temps, des thématiques originales, c'est ce que vous proposent "les Vibrants".

Un décor fait de draps et d'ampoules, des masques pour représenter de manière visible les blessures des soldats, des costumes subtilement tâchés de sang... La guerre se voit, se comprend, dépeinte avec finesse, avec un côté esthétique à la fois habile et crue. 
La lumière aide beaucoup, jouant avec les silhouettes des protagonistes, ou avec l'effet de flou procuré par les draps qui séparent la scène en plusieurs espaces de jeu. Le son aussi, avec une musique et des bruitages qui viennent parfaire les scènes, ajoutant une jolie touche d'émotion.

J'aurai aimé retrouvé cette subtilité dans le jeu, mais surtout dans l'histoire et son déroulement. L'idée d'un parallèle entre la laideur de Cyrano, et le handicap physique vécu par le soldat, est bouleversante et fonctionne, mais est traitée ici un peu comme du "semi Alexis Michalik". 


Pour qui ?
- Les passionés d'histoire et de fictions historiques.


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