La main de Leïla

De qui ?
d'Aïda Azghardzadeh et Kamel Isker, mise en scène de Régis Vallée.



De quoi ça parle ?
Samir tient un petit cinéma clandestin pour diffuser des films américains où les scènes romantiques ne sont pas censurées. Sa vie bascule le soir où, parmi ses spectateurs, il réalise que se trouve la jolie Leïla, qui rêve d'histoires d'amour. La leur commencera, secrète et fragile, dans le Sidi Fares de 1987.


Et alors ?
Une comédie romantique qui prend les traits d'un voyage culturel et temporel.

La romance des deux protagonistes nous est livrée dans des scènes de la vie quotidienne, dans l'Algérie en crise de cette période : la censure, la pénurie des magasins d'alimentation, les coupures d'eau, les révoltes. Le tout ponctué d'humour, et de personnages hauts en couleur. On rit tout autant qu'on frémit avec nos héros amoureux.

Ingénieusement découpé, ce conte moderne est surtout magnifiquement interprété par un trio aussi talentueux que complémentaire : Azize Kabouche, tantôt hilarant, tantôt inquiètant, mais aussi Kamel Isker et Aïda Asghardazeh, à qui l'on doit ce texte plein de poésie, de références et d'authenticité.

Le décor, les effets viennent envelopper d'une couche simple et efficace l'ensemble, de la lumière qui rythme les jours, à l'ambiance des émeutes.

Une petite pépite à ne pas manquer.




Pour qui ?
- Avec l'élu de votre coeur, assurément.











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