Notre Dame de Paris

De qui ?
de Luc Plamondon et Richard Cocciante.



                                                                                                                                                      

De quoi ça parle ?
On connait tous l'histoire de Quasimodo (soit parce qu'on a lu Hugo, soit parce qu'on a vu Disney !).
Le spectacle revient sur la scène qui l'a vu naître il y a 20 ans, avec ses tubes qui n'ont pas pris une ride et une toute nouvelle distribution. Comme le bossu, Gringoire, Clopin, Frollo, Phoebus, c'est l'occasion de venir tomber amoureux d'Esmeralda.


Et alors ?
Fan de la première heure de ce spectacle, qui fut un peu le précurseur de la nouvelle vague de comédies musicales françaises, j'avais eu le bonheur d'assister en 2011 au concert à Bercy avec la distribution originale, mais cette fois était la première où que j'ai pu voir le show "en vrai".

Dans un Palais des Congrès plein à craquer, un public impatient découvre les nouveaux artistes qui se glissent dans les traits des personnages emblématiques de Victor Hugo. Un casting excellent, des timbres proches des interprètes originaux, qui parviennent à conserver la saveur des lignes mélodiques sans en faire une copie : on s'en réjouit, tout particulièrement pour le rôle de Quasimodo, à la voix si particulière. Défi relevé haut la main par Angelo del Vechio (qui endosse ce rôle depuis 2011). On pourrait à tous décerner une mention spéciale : mon coup de coeur se divise cependant entre Alyzée Lalande (aperçue dans "Jules Verne" à Mogador) et Daniel Lavoie, l'inimitable, que l'on voit reprendre l'habit de Frollo avec un frisson (oh, l'Acte II et ce "je t'aime" avoué dans un cri à Esmeralda... qui mieux que lui ?).

La mise en scène n'a pas vraiment changé, et pour cause : tous les éléments y étaient déjà. Ce qui caractérise avant tout ce spectacle, c'est cet étrange mélange entre modernité et Histoire, écho du passé et reflet du présent. Le décor sobre laisse la part belle à des chorégraphies survoltées. Quelques tableaux ont été un peu modifiés, des chansons inversées, mais l'ensemble reste proche de l'original, pour la plus grande joie des fans et la découverte d'un nouveau public.

Les chansons, ces bijoux, résonnent dans la salle, et longtemps encore après la fin du show, dans la tête des spectateurs. On a rarement depuis 1998 atteint le sublime de la combinaison Cocciante/Plamondon.


Pour qui ?
- Les adeptes du musical ne peuvent manquer ce qui est désormais un Classique.
- Les nostalgiques de 1998, et ceux qui veulent le faire découvrir à une nouvelle génération.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire